Vous venez tout juste d’arriver au Canada et vous rêvez de faire l’acquisition de votre propre demeure? Voici un texte qui vous sera grandement utile. N’hésitez pas à le partager sur vos réseaux sociaux et par courriel avec vos proches et les membres de votre communauté.
Il est important de bien comprendre comment le système canadien fonctionne. Il n’est pas si différent de ce qu’on observe dans d’autres pays occidentaux, mais il y a des nuances et des particularités.
D’abord, bien cibler ses besoins
Lorsque vous avez déterminé le nombre de chambres dont vous avez besoin, les quartiers qui vous intéressent et les commodités que vous souhaitez avoir à proximité (épicerie, école, transport en commun, parc, autoroute, etc.), vous devrez vous arrêter au type d’habitation qui vous intéresse.
Au Canada, on trouve des maisons unifamiliales, des cottages, des maisons en rangée, des condominiums, des multilogements, etc. Vous avez le choix entre les constructions neuves, récentes ou plus anciennes.
Combien pouvez-vous vous permettre?
Bien que le rêve de chacun est de payer entièrement sa maison, la chose est rarement possible. Il faut dire que le prix moyen d’une habitation en 2016 dans la métropole québécoise est de 363 000 $. Et ce, sans compter les frais d’électricité, les taxes municipales et scolaires, les frais de télécommunication, l’entretien etc. Alors, habituellement, on va financer l’achat de son condo ou de sa maison sur une décennie ou plus. Au maximum, l’amortissement se fera sur 30 ans.
Ensuite, l’acheteur doit être en mesure de déposer 20 % du prix de la propriété comme mise de fonds. Dans ce cas, cela représente 72 600 $. C’est une somme importante, j’en conviens. Lorsqu’on ne peut pas rassembler ces capitaux, on fait alors appel à la SCHL (société canadienne d’hypothèque et de logement). Cet organisme paragouvernemental veille à assurer les prêts dont la mise de fonds de l’acheteur est inférieure à 20 %.
Moyennant une prime payable (ordinairement entre 1,8 % et 3,6 %) au moment de l’achat, la SCHL garantira que la dette sera honorée. La mise minimale est de 5 % pour les résidences de moins de 500 000$. Essayez la calculatrice « Combien puis-je me permettre?
L’expert principal dans le domaine, celui qui pourra vous seconder en vue de réaliser votre rêve est le courtier hypothécaire. Ce dernier sera en mesure d’évaluer avec vous les limites acceptables et de rassembler le nécessaire afin que votre dossier puisse être accepté auprès d’une institution financière.
Je vous recommande fortement de déterminer votre budget et de bien comprendre les exigences avec le courtier hypothécaire avant même de penser à faire des visites et de déposer des offres d’achat. Cela vous évitera bien des déceptions!
Pour réussir à évaluer le prêt maximum qu’on pourra vous consentir, les institutions exigeront de connaître votre dossier de crédit. Il s’agit ni plus ni moins de votre bulletin de notes en tant que payeur et emprunteur. Généralement, il faut quelques années à un citoyen canadien pour avoir des données utiles dans son dossier de crédit. Ça commence par une adresse fixe, un emploi stable et un compte de banque.
Ensuite pour démontrer votre capacité à gérer vos finances, on examinera comment vous administrez votre carte de crédit et vos responsabilités financières. Pas besoin d’avoir plusieurs cartes ni d’avoir une marge très élevée. Une seule suffit, mais rappelez-vous que si vous la gonflez trop souvent à son maximum ou pire, si vous sautez quelques paiements, cela finira par vous nuire en entachant votre « pointage » au dossier de crédit.
À l’inverse, si vous payez vos factures de téléphone, d’électricité, de loyer et de prêt/location de voiture avec rigueur et dans les délais exigés, vous rassurerez les prêteurs.
Pour un nouvel arrivant, les antécédents en matière de revenu, de stabilité d’emploi et de crédit sont les clefs principales de l’accès à la propriété.
Le rêve accessible
Une fois que le courtier hypothécaire a réussi à faire préapprouver votre dossier, vous pourrez débuter vos recherches de résidence. Si c’est votre première expérience d’achat, un courtier immobilier d’expérience pourra vous partager sa connaissance des différents quartiers et vous parler des particularités de chaque bâtiment. Il connait la dynamique actuelle du marché et négociera le prix de la maison convoitée.
Contrairement à la croyance populaire, vous n’aurez pas à le payer. Il obtiendra sa commission du vendeur. En plus de repérer les maisons dignes d’intérêt, il verra à planifier pour vous les visites et posera les questions techniques les plus susceptibles de vous éviter des complications et ennuis. Il est préférable de travailler avec un seul agent. Rencontrez-en plusieurs afin de sélectionner celui qui comprend bien vos exigences et avec qui la communication est claire et limpide.
Des sites importants à consulter :
À retenir
- Il est important de bien comprendre comment le système canadien fonctionne.
- La stabilité d’emploi et le dossier de crédit sont les clefs principales de l’accès à la propriété.